Le secret?... Donnons le goût aux immigrants d'apprendre le français - par Editeur
J'allais écrire un billet en réaction à la crainte exprimée par François Legault que l'immigration amènent nos petits-enfants à délaisser le français.
Mais je trouve aujourd'hui dans le Devoir un article de Robert Dutrisac qui dit meux encore ce que j'aurais aimé dire:«Ne blâmons pas les immigrants pour la précarité du français».
J'ai toujours pensé que nous devrions avoir le courage d'appliquer la Loi 101 aux moyennes entreprises. Aussi que nous perdons une belle chance de répondre à nos besoins régionaux - en assurant du même coup aux immigrants une intégration harmonieuse - par le fait de tarder à régionaliser l'immigration au Québec. Quel dommage que nous laissions les trois quarts des gens qui s'amènent venir grossir la population de la région de Montréal, ce qui ne fait que consolider le multi-culturel qui souvent ghettoïse, alors que notre mentalité au Québec est d'instaurer l'inter-culturel, qui intègre les arrivants à la population d'ensemble et amène notre communauté à se métisser en douce pour que tout le monde y trouve son compte. Car nos méfiances à l'égard des immigrants, lorsqu'elle existe, est bien liée à la crainte d'avoir à changer nous-mêmes.
Ceci dit, je crois plus encore au coeur qu'aux lois et règlements, qu'aux critères de sélection ou même qu'aux incitatifs financiers pour nous attacher les immigrants, s'il est vrai que notre attente est que ça leur paraisse naturel de parler français parmi nous. Si on ne voit bien qu'avec le coeur - disait le Petit Prince - on n'apprivoise bien qu'avec le coeur aussi. C'est dans l'accueil bienveillant, dans l'audace d'entrer en relation directe et dans la marche patiente à comprendre l'autre dans ses valeurs et son histoire que peut le mieux prendre racine ce que nous attendons des nouveaux arrivants. Et c'est dans l'audace d'affirmer qui nous sommes et ce que nous voulons collectivement devenir, plutôt que de laisser les événements ou d'autres niveaux de pouvoir influencer le cours des choses. Les nouveaux arrivants se sentiront en plus grande sécurité pour nous ouvrir leur coeur à leur tour.
Il est toujours temps: il n'en tient qu'à nous...
Denis Breton
J'allais écrire un billet en réaction à la crainte exprimée par François Legault que l'immigration amènent nos petits-enfants à délaisser le français.
Mais je trouve aujourd'hui dans le Devoir un article de Robert Dutrisac qui dit meux encore ce que j'aurais aimé dire:«Ne blâmons pas les immigrants pour la précarité du français».
J'ai toujours pensé que nous devrions avoir le courage d'appliquer la Loi 101 aux moyennes entreprises. Aussi que nous perdons une belle chance de répondre à nos besoins régionaux - en assurant du même coup aux immigrants une intégration harmonieuse - par le fait de tarder à régionaliser l'immigration au Québec. Quel dommage que nous laissions les trois quarts des gens qui s'amènent venir grossir la population de la région de Montréal, ce qui ne fait que consolider le multi-culturel qui souvent ghettoïse, alors que notre mentalité au Québec est d'instaurer l'inter-culturel, qui intègre les arrivants à la population d'ensemble et amène notre communauté à se métisser en douce pour que tout le monde y trouve son compte. Car nos méfiances à l'égard des immigrants, lorsqu'elle existe, est bien liée à la crainte d'avoir à changer nous-mêmes.
Ceci dit, je crois plus encore au coeur qu'aux lois et règlements, qu'aux critères de sélection ou même qu'aux incitatifs financiers pour nous attacher les immigrants, s'il est vrai que notre attente est que ça leur paraisse naturel de parler français parmi nous. Si on ne voit bien qu'avec le coeur - disait le Petit Prince - on n'apprivoise bien qu'avec le coeur aussi. C'est dans l'accueil bienveillant, dans l'audace d'entrer en relation directe et dans la marche patiente à comprendre l'autre dans ses valeurs et son histoire que peut le mieux prendre racine ce que nous attendons des nouveaux arrivants. Et c'est dans l'audace d'affirmer qui nous sommes et ce que nous voulons collectivement devenir, plutôt que de laisser les événements ou d'autres niveaux de pouvoir influencer le cours des choses. Les nouveaux arrivants se sentiront en plus grande sécurité pour nous ouvrir leur coeur à leur tour.
Il est toujours temps: il n'en tient qu'à nous...
Denis Breton
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Dernière mise à jour: 7 février 2019