Sortie juillet 2013

Une visite guidée qui nous parle
du courage de nos ancêtres immigrants

Avec Jacques Lavigne

Quelle mine d’or d’histoire cachée, ce Vieux-Québec. L’avez-vous exploré un peu déjà?...

Un personnage tout en couleur!

C’est ce que nous avons fait par un beau 14 juillet  -  fête nationale du peuple français  -  guidés par Jean Bourdon, un seigneur de la Nouvelle-France revenu en notre siècle dans ses plus beaux atours. Dans la peau de ce personnage coloré, nous avons eu le plaisir de retrouver…

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... notre collègue Jacques Lavigne, un membre de notre café-rencontre à La Ruche Vanier : une encyclopédie ambulante sur l’histoire du Québec, et un amoureux du Vieux-Québec.

Ces sites nous parlent de notre peuplement

Oui, Jean Bourdon a vraiment existé : ingénieur, arpenteur et seigneur de quatre seigneuries, il a aussi été Procureur général au Conseil souverain, ici à Québec. Nous avons pu remonter jusqu'à 400 ans en arrière, sur des lieux de notre histoire. Par exemple sur le site du Château St-Louis, caché sous la Terrasse Dufferin devant l’actuel Château Frontenac; sur celui des anciens parlements du Bas-Canada et du Canada Uni, dans le parc Montmorency;  à la Redoute Dauphine, lieu de la garnison militaire et de son arsenal.

C’était l'occasion de nous raconter les grandes étapes du peuplement de la Nouvelle-France. Sont venus les coureurs de bois, engagés par des gens d’affaires à la recherche de diamants, d'or et d'une route vers la Chine  -  qui se sont rabattus sur le commerce des fourrures avec les Amérindiens. Ensuite les colons défricheurs, qui ont dû transformer la forêt en terres cultivables. Puis environ 800 Filles du roy -  souvent des orphelines arrivées autour des années 1670, qui ont épousé ces colons et fondé une famille. Après la conquête de la colonie en 1760 par les Britanniques, sont venus des contingents d’Irlandais embarqués sur les mêmes bateaux qui apportaient notre bois en Angleterre.

Tout ce beau monde venait plusieurs siècles après les Autochtones, originaires de l'Asie, dont on retrouve des traces dans la région de Québec il y a déjà...6 000 ans! À la différence, les Européens s’amenaient avec un instinct de conquête et d'appropriation du sol inconnu des Amérindiens  -  ce qui allait bouleverser leur mode de vie et leur accès aux ressources du territoire.

Nous devons énormément à ceux venus avant nous

D’un lieu historique à l’autre, notre guide a tenu à mettre en évidence les défis de courage et d’ingéniosité qui ont été le lot de tous ces bâtisseurs. Imaginez : affronter la mer sur des embarcations minuscules, ne trouver à leur arrivée que des cours d’eau comme routes, que des forêts qu’il faudra défricher, des roches morainiques laissées par les glaciers à déplacer, tout ça entrecoupé des hivers rudes que vous connaissez ici. S’y ajoutaient les épidémies, qui ont décimé aussi bien les Blancs que les Hurons, leurs alliés.

Il faut savoir aussi que cette colonie s’étendait à l’origine sur un espace qui défie l’imagination : de l'Acadie jusqu’à la Louisiane, tout au sud des États-Unis actuels! Il fallait donc protéger ce territoire, avec les faibles ressources disponibles. Il a fallu ensuite survivre aux tentatives planifiées d’assimilation sous le régime britannique  -  ce qu’ont vécu aussi les membres des Premières Nations du Canada jusqu’à une époque récente.

À écouter notre guide, nous pouvions mieux apprécier la ténacité de nos ancêtres à survivre en Amérique boréale et l’importance de garder la langue française bien vivante comme un pilier de notre identité québécoise.

Bientôt les Fêtes de la Nouvelle-France

Si vous désirez savourer vous aussi quelque chose de notre découverte, ne manquez pas de mettre à votre agenda les Fêtes de la Nouvelle France, qui se dérouleront dans le Vieux-Québec du 7 au 11 août prochain. Vous pourrez vagabonder dans le Vieux-Québec somptueux, assister entre autres à l’arrivée des Filles du Roy et au Défilé des géants dont raffoleront vos enfants.

Détails sur l'événement :  >>> www.nouvellefrance.qc.ca

Au nom du groupe, un immense merci à Jacques Lavigne  -  et à sa compagne Lise, pour avoir créé le costume d’antan du sieur Jean Bourdon.